[PNB] Pour les nationalistes bretons, l’étude des différentes résistances à l’impérialisme français est une école théorique et pratique essentielle. La défaite des forces impérialistes françaises en Indochine constitue à cet égard un événement majeur puisqu’elle déclenche l’effondrement complet du système colonial français à travers le monde malgré les tentatives de Paris de maintenir sa domination brutale.
Lancée en mars 1945 et achevée en mai, l’opération « Moonlight » de l’armée japonaise, menée avec l’aide de nationalistes vietnamiens, précipita la destruction de l’administration coloniale dans toute l’Indochine. Les cadres impérialistes sont arrêtés et liquidés par surprise, les garnisons coloniales encerclées et impitoyablement détruites. L’action, planifiée avec intelligence, vise à anéantir tous les cadres français pour ne laisser aucune chance à l’impérialisme de reconstituer sa présence.
Blessée à mort, la machine coloniale ne parviendra plus jamais à opérer en Asie, malgré la tentative du bandit Leclerc à la botte de De Gaulle, et la contre-offensive française se terminera en débâcle à Dien Bien Phu, 7 ans plus tard en retard. Là aussi, les révolutionnaires vietnamiens ont fait en sorte que l’occupant ne puisse pas relever la tête et ont détruit tous ses dirigeants expérimentés. Cette débâcle a immédiatement conduit au soulèvement de l’Algérie occupée.
Cet exemple enseigne aux Bretons que l’écrasement de l’impérialisme français, pour être victorieux, ne doit pas s’embarrasser de sentimentalité et doit exploiter toutes les alliances nécessaires au triomphe de la cause nationale.
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