Édito du PNB : la France c’est fini

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[PNB] Quand il s’agit d’évoquer l’imposture de la pseudo « victoire » de la France le 8 mai 1945, c’est le général De Gaulle qui le fait le mieux.

Outre, j’ai bluffémais la première armée, ils étaient nègres et Africains [soldats de l’Armée d’Afrique]. La division Leclerc comptait deux mille cinq cents volontaires à Paris. En réalité, j’ai sauvé la face, mais la France n’a pas suivi… Je ne serai pas au pouvoir… Qu’ils meurent ! C’est le fond de mon âme que je te livre : tout est perdu. La France est finiJ’aurai écrit la dernière page.

— Charles De Gaulle Conversation entre de Gaulle et Pompidou sur [11, juillet, 1950] sur la 1ère armée française de 1944-1945

En se confessant ainsi à Georges Pompidou, Charles De Gaulle révèle avec une cruelle lucidité un secret qui n’en a jamais été : la France n’a jamais « résisté » et encore moins « libéré » quoi que ce soit. Les quelques supplétifs coloniaux péniblement portés par les forces armées anglo-américaines en Italie, puis en Provence, n’ont pas suffi à masquer l’indifférence totale de la population française après l’effondrement de ce pays en juin 1940.

Les Bretons ne doivent pas se laisser abuser par les mensonges d’un régime colonial français qui ne doit son existence qu’au bon vouloir des USA et de la Grande-Bretagne. La France a pu temporairement tromper avec l’aide des Anglo-Américains, soucieux de s’assurer un soutien en Europe continentale contre l’Union soviétique, mais cette nation était entrée en putréfaction bien avant la Seconde Guerre mondiale, un processus qui s’est poursuivi bien après, jusqu’à ce que aujourd’hui où nous assistons à l’ultime étape de sa désintégration morale, raciale, sociale, économique et diplomatique. Comme le disait le général De Gaulle : « La France est finie ».

Le 8 mai 1945, pour les Bretons, n’incarne que le prolongement du joug colonial français secoué en juin 1940 par une audacieuse avant-garde nationaliste menée par Fransez Debeauvais et Olier Mordrel. Visionnaires, héroïques, infatigables, les révolutionnaires bretons, dans des conditions bien plus difficiles, arrachent de justesse l’indépendance de leur pays des mains de la marâtre française. Le joug de cet infâme régime étranger ne fut renouvelé en Bretagne que par un torrent de bombes incendiaires sur Brest, Lorient, Saint-Nazaire, Rennes, Nantes.

Le regain de sauvagerie du jacobinisme à partir de 1944 sous l’effet de la fièvre marxiste pro-soviétique et du chauvinisme haineux des sans-culottes patriotes, résistants de la 25e heure, a certes permis au régime français de gagner du temps, mais ce sursis arrive à son terme. fin.

Au XXIe siècle, la Bretagne a rendez-vous avec son destin national et sa plus longue histoire. Fidèle aux pères fondateurs de l’Emsav, l’avant-garde de la nation doit en finir avec un régime d’occupation agonisant qui ne peut que tout pourrir pour survivre afin que rien ne lui survive. . Cette France pourrissante et pourrissante, les nationalistes bretons comptent la chasser du sol sacré de notre vieille Bretagne. Notre heure approche, quiconque est doué d’intuition le sait et le sent.

Breizh Atav !

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